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HISTOIRE DE LA COMMUNE
Village d'agriculteurs, de pêcheurs et d'artisans d'origine sakalava, implanté sans doute vers le milieu duxixe siècle sur les pentes de deux collines séparées par une rivière, le village de Chiconi est niché au creux de la baie du même nom, sur la côte ouest de la Grande Terre.
Le fondateur du village serait un certain Ragissi Ousséni, ressortissant de Madagascar, dont les petits-fils vivent encore à Chiconi. L'aîné, Madi Hamada (Baba cheikha), prétend être le doyen mâle du village ; il serait né vers 1902.
Avec son frère Moussa Hamada (Couba ou Baba ahamada), ils partagèrent une case traditionnelle en terre comportant deux pièces.
Leur père était un exploitant agricole qui avait profité des réformes agraires du début du siècle, rendant plus de terres agricoles accessibles aux cultivateurs locaux, pour s'installer à son compte. Secondé par ses fils, il se lança dans l'exploitation de cultures de subsistance et de rente (coprah, vanille...) qui leur fournirent des revenus assez substantiels. Chiconi est d'ailleurs l'une des premières localités productrices de vanille de l'île.
Le fondateur du village serait un certain Ragissi Ousséni, ressortissant de Madagascar, dont les petits-fils vivent encore à Chiconi. L'aîné, Madi Hamada (Baba cheikha), prétend être le doyen mâle du village ; il serait né vers 1902.
Avec son frère Moussa Hamada (Couba ou Baba ahamada), ils partagèrent une case traditionnelle en terre comportant deux pièces.
Leur père était un exploitant agricole qui avait profité des réformes agraires du début du siècle, rendant plus de terres agricoles accessibles aux cultivateurs locaux, pour s'installer à son compte. Secondé par ses fils, il se lança dans l'exploitation de cultures de subsistance et de rente (coprah, vanille...) qui leur fournirent des revenus assez substantiels. Chiconi est d'ailleurs l'une des premières localités productrices de vanille de l'île.
Les premiers habitants avaient implanté leur village sur un site qui porte actuellement le nom de Kavani, menant vers le village de Sohoa. Un choix dicté par la proximité du ruisseau M'ro ny lahilay. Mais le lieu fut vite abandonné sur les conseils d'un célèbre fundi (devin) du nom de Madi Saïd, sous le prétexte qu'il était hanté. Pour cet homme, l'emplacement idéal se trouvait sur le littoral, en face de la baie. La population déménagea donc selon ses conseils et s'installa dans des maisons en falafa et fandraka (palmes tressées selon une technique d'origine malgache).